Ben voilà. Va falloir mettre le mousseux au congélo. Et sortir la robe en mousseline du placard.
Yippii!
Joyeux Petit Jésus et grosse dinde à toutes et tous.
A plouche
Ben voilà. Va falloir mettre le mousseux au congélo. Et sortir la robe en mousseline du placard.
Yippii!
Joyeux Petit Jésus et grosse dinde à toutes et tous.
A plouche
Bien le bonjour chez vous
Nous autres riverains gourmands du Léman sommes de sacrés veinards. Ben oui: on habite juste à côté de la féra. Et la féra, c’est une voisine formidable, leste et aimable, dotée par la nature d’une nageoire argentée, d’un œil câlin et d’une chair délicate. Plus de quelques centaines d’arêtes, sur lesquelles on évitera d’épiloguer pour ne pas plomber l’ambiance. La féra – encore elle – aime se faire poêler ou rôtir, mais ne rechigne pas à passer au fumoir. Par exemple chez les Guidoux à Ouchy, dont on a découvert récemment les mirobolants filets fumés. D’où l’envie impérieuse de vous bricoler cette pasta acidulée à la féra fumée et aux deux dernières tomates de l’année 2012, plat familial et roboratif, non exempt d’un zeste de subtilité (n’importe quoi).
Pour quatre gosiers, il faut emplir son cabas de 500 grammes de farfalle, deux beaux filets de féra fumée, un pot de crème acidulée, un poivron rouge, des câpres, une gousse d’ail, un citron bio, un oignon frais et les deux dernières grosses tomates mûres avant la morte-saison. Fin octobre, il n’est certes pas évident de dégotter les deux dernières grosses tomates mûres avant la morte-saison. Cherchez bien, les gulus. Nous on a trouvé. Nananère.
Emincez l’oignon. Réservez la partie verte. Faites blondir le blanc dans un peu d’huile d’olive. Ajoutez le poivron pelé et émincé. Puis, cinq minutes plus tard, l’ail haché et les tomates, pelées et émincées itou.
Zestez et pressez le citron. Réservez les zestes. Balancez le jus dans le poêlon, avec un sucre. Salez, poivrez, pimentez. Puis laissez mijoter 15 minutes à couvert et feux cool. Liez enfin avec une cuillère à soupe de crème fraîche. Goûtez. Rectifiez. Il faut que ça soit tonique, frais et drôle. Gardez au chaud.
Ôtez la peau de la féra, tranchez-la en petits cubes.
Faites cuire la pasta al dente. Egouttez. Puis touillez-la délicatement avec la sauce tomate, les câpres, les zestes et le vert de l’oignon. A taaaaaaable!
D’aucuns se demanderont enfin ce que fait l’actrice américaine autant qu’aquatique Esther Williams (par ailleurs surnommée la féra de Hollywood) dans cette page.
C’est très simple. On a guigné et reguigné notre photo de la pasta du Léman. Franchement pas terrible. La nouille est si peu photogénique… Du coup, on a imaginé un habile subterfuge pour attirer le chaland. Malin, non?
Tchou, les gnous
Coucou, mein choux
L’écrabouillage des cacahuètes au wasabi peut provoquer comme une sourde volupté chez celui ou celle qui s’y adonne. C’est une réalité vraie, scientifiquement observée chez beaucoup d’individus des deux sexes. Des psychologues de renom ont noirci des pages là-dessus. Il faut ainsi lire et relire l’ouvrage de George Frederick Stout, Wasabi peanuts crushing: a silent sensual delight, paru en 1964 chez Cambridge University Press, et régulièrement réédité depuis dans 19 langues au moins.
Notez que s’éclater au pilon, cela n’a rien de d’immoral non plus. Après tout, les autorités vaticanes, au moins jusqu’à l’heure où nous rédigeons ce billet, n’ont toujours pas classé cette activité au sulfureux rayon des péchés de luxure.
Bref, ne vous étonnez, ni ne culpabilisez, si la réalisation de la recette du jour vous procure un trouble sentiment de bonheur animal. La recette, c’est celle du rôti de baudroie à la verveine citronnelle et aux éclats de noisettes wasabitées. Voilà un plat de la mer sexy et délicieux, vaguement branchouille aussi, qui nous a récemment valu quelques accolades amicales de convives repus. C’est toujours bon à prendre, en ces heures de crise financière.
Il nous faut un rôti de lotte susceptible de nourrir l’assistance (demandez au poissonnier, il vous en vendra deux fois trop), quelques brins de verveine citronnée (ben oui, c’est la saison), deux brins de romarin, un citron vert, des cahouètes de wasabi. Et voilà.
Salez, poivrez la lotte. Colorez-la à la poêle, une minute de chaque côté, à feu dru. Arrosez-la d’un filet de citron puis enfermez-la dans une feuille de papier-alu, avec deux brins de verveine et un brin de romarin. Expédiez la papillote au four, à 150°, une quinzaine de minutes (ou plus si fort grosse pièce).
Pendant ce temps, écrabouillez les caouettes au pilon (mmmmmmh…). Puis ciselez finement verveine et romarin.
Quand le poisson est cuit, juste nacré à cœur, découpez-le en tranches. Oignez de quelques gouttes d’huile d’olive, d’herbettes hachées et d’éclats de cacahuètes. Fleur de sel. Et paf, à table.
On boit du vin avec ça, pour sûr. Lequel? A vous de voir. A vous de boire.
A plouche
Bien le bonjour, les gens
Ah, ah, bande de petits coquins, vous aimez les charades? En voilà une, drôlement spirituelle et un tantinet familière, qui provoque, d’ordinaire, des gloussements nourris dans les salons.
Bon, allons-y. On se concentre.
Mon premier n’est pas très malin.
Mon deuxième n’est pas très malin.
Mon troisième se dit quand il fait froid (en se frottant l’avant-bras gauche avec la main droite, ou l’inverse).
Mon tout est une plante rampante de la famille des cucurbitacées, cousine donc de la calebasse, du melon ou de la courge, originaire d’Inde, dont le fruit oblong se grignote depuis des siècles. Et même avant.
Votre langue au chat?
Ben, c’est le concombre.
On s’explique (Est-ce vraiment nécessaire? Quelqu’un pourrait-il le faire taire? Il nous prend pour des bonobos?)
Mon premier n’est pas très malin… c’est un con (désolé de dire un gros mot, c’est pour éclairer la charade).
Mon deuxième n’est pas très malin… c’est un con (désolé encore, mais la charade répète ledit gros mot).
Mon troisième se dit quand il fait froid… c’est brrrrr.
Mon tout, c’est donc le con-con-brrrrrr.
Hilarant, non?
Bon, voilà une soupe glacée de concombre apéritive autant que tonique, aux herbettes, radis, gingembre et Pastis. Le genre de truc à avaler quand il fait 40°, ce qui n’arrivera, vu l’état déjà dégénérescent de l’été 2012, pas avant une grosse dizaine de mois.
Pour quatre personnes joueuses.
Pelez un concombre. Mixez-le avec une giclette d’huile d’olive, quatre feuilles de coriandre, quatre feuilles de basilic et quatre feuilles de menthe, une bonne giclée d’huile d’olive, une petite gousse d’ail, un demi-orteil de gingembre frais, un doigt de pastis, une cuillère à soupe de crème fraîche, une pincée de piment, une pincée de sucre, sel et poivre. Mixez donc. Encore et encore, jusqu’à obtention d’un breuvage vert tendre et gentiment fluide. S’il le faut, ajoutez un peu d’eau. Evidemment, il s’agit ensuite de rectifier à mort, selon humeur et affinités. Hop, expédiez au frigo.
Détaillez enfin quelques radis en dés nains, ou en micro rendelles, dont vous saupoudrez chaque bol avant de servir. Racontez la charade. Et riez aimablement avec les convives. Hi, hi, hi, vous alors!
Tchou
Coucou, les gens
La ponctuation, voyez-vous, a parfois son importance. Même à table.
Bien à vous, mein choux
Bien le bonjour, les gens
Il y a des gens qui sucrent leurs nouilles et d’autres qui taquinent les mouches.
Il y a des gens qui s’épilent les pavillons auriculaires et d’autres qui dorment en Moonboots.
Le Dr Slurp, lui, pèle ses tomates.
Ben oui. A chacun ses névroses.
Il pèle ses tomates donc, depuis toujours, ou juste avant.
Il pèle ses tomates parce qu’il trouve ça plus voluptueux à manger avec la bouche. Pour beaucoup de ses congénères, cette habitude fait de lui un gentil illuminati. On le raille, on le brocarde, on glousse dans son dos. «Hou, mais qui voilà? Ne serait-ce le peleur de tomate?» Rires.
Mais le Dr Slurp s’entête, pèle, pèle, pèle encore, espérant secrètement que la postérité reconnaîtra une certaine grandeur dans cette obstination ménagère. Ce n’est pas gagné.
Tout ça pour vous dégainer une archiclassique salade tomates-mozza-basilic, monument italien, trop souvent interprété avec nonchalance, voire crapulerie. Combien de fois, au resto, a-t-on vu ce glorieux triptyque saccagé par des ingrédients de basse extraction. Tomates insipides, fromage mastic, basilic oxydé, huile puante. Voyez le vandalisme.
Bref, voilà comment qu’on fait chez les Slurp.
Payez-vous de belles tomates, mûres et charnues, de pleine terre et de toutes les couleurs. Rouges, noires, oranges, vertes. Bleues même, s’il y a.
Payez-vous de la mozza flor di latte, fraîche et fondante.
Payez-vous un bouquet basilic thaï, picotant et entêtant.
Payez-vous une huile d’olive ardente et fruitée, aux nobles arômes végétaux.
Et puis, et puis, et puis… pelez les tomates. Oui. En les ébouillantant. Ou non. Avec un économe spécial ou avec les dents.
Détaillez-les en tranches. Disposez-les sur un plat sans trop les chevaucher, en observant une alternance chromatique propre à flatter les rétines des convives.
Découpez et essorez la mozza sur du papier ménage.
Juste avant le miam, émincez le basilic. Saupoudrez-en le plat. Une grosse pincée de fleur de sel. Une petite pincée de poivre aromatique. Un généreux filet d’huile d’olive. Une pointe de balsamique. Et paf! Réaction à table: «C’est bizarre ces tomates, on dirait que quelqu’un les a… pelées.» Rires. Rideau.
PS1:Oui, ça faisait une paye qu'on avait pas gribouillé dessus le blog. Désolé.
PS2. Il est très bon de boire du vin en mangeant les tomates à la mozza. Oui. La cuvée Uva Arbosiana du Domaine de la Tournelle, par exemple; un poulsard light, pur et joyeux, qui glisse tout seul le long de ton tuyau ravi en y laissant un sillage fruité sexy en diable. Quand Uva, tout va.
Coucou,
L'autre jour, on a remarqué qu'il y avait un petit bonhomme dans le rouleau à pâtisserie. On l'a appelé Ernest, le petit bonhomme dans le rouleau à pâtisserie. Ernest, depuis, il nous file un peu les miquettes. L'a pas l'air très franc, Ernest.
Tchou, les aminches
PS1: Oui, le Dr Slurp consulte peu ces temps-ci. C'est pas cool. Mais c'est comme ça.
Bien le coucou, les amigas
Malgré un QI à 4 chiffres et une plastique de hockeyeur grec, un humour tsunamesque et maintes autres qualités encore (dont certaines ne peuvent être citées dans un blog à gros tirage sous peine d’affoler la franche prude du lectorat), le Dr Slurp est un homme comme les autres. Oui. Et quand, à la nuit bien tombée, le Dr Slurp, au sortir d’un apéro musical et substantiel, a les crocs, il s’installe avec ses amis à une terrasse genevoise pour se sustenter. L’établissement, voué au poulet rôti, a bonne mine. La soirée est douce. Et la compagnie spirituelle. Arrive le vin. Boisé comme un mazot et parfumé à la vieille confiture. Berk. Arrive la salade. Verte. Toute droite sortie du sachet sous vide, arrosée d’une méchante vinaigrette industrielle. Reberk. Arrive le poulet, chétif, insipide, sec comme un cul de gnou. Rereberk. Le Dr Slurp, jusque-là de bonne humeur, a failli pleurer. A failli hurler. A failli faire quelque chose de terrible, là sur la terrasse. Il s’est tu pourtant, lâche et frustré, en rêvant d’une volaille riante et cuisinée avec tact.
La voilà.
Faites griller les pignons sans matière grasse dans la poêle. Puis émincez les grossièrement au couteau.
S’il le faut, réhydratez cinq minutes les tomates sèches dans un peu d’eau. Puis émincez les finement.
Ciselez le romarin.
Puis touillez le tout dans une jatte, avec une giclette d’huile d’olive, une pincée de sel, deux tours de moulin à poivre et une parcimonieuse pincée de piment d’Espelette.
Incisez les blancs de poulet dans la longueur. Farcissez de farce (très joli ça comme formule, on dirait du Maupassant). Puis roulez la bête sur elle-même (youpi!). Salez, poivrez.
Emmitouflez les blancs bien serrés dans du film alimentaire, façon boudin. Veillez à l’hermétisme de l’entreprise, en ficelant les extrémités, voire en doublant le film. Expédiez enfin le poulet dans le panier vapeur pour vingt minutes.
Puis tranchez de mignonnes ballottines qui se pacseront dans l’allégresse avec quelques légumes primeurs et une salade verte au pedigree rassurant. Quoi? Non, on n’est pas au régime.
Tchou
PS. Avec ça, il s'agit de boire du vin, du rouge, du nature, du qui rigole, du qui gouleille. Dégottez-vous donc une bouteille de Rackham produit dans le gaillacois (south-west of France, Europa) par le précieux Laurent Cazottes, déjà connu et adulé pour ses gnoles mirobolantes.
Bien le bonjours, happy électeurs
L’autre jour, le Dr Slurp s’activait en cuisine, en compagnie de la diligente M’zelle Sonson, à la confection de prodigieux raviolis dont on va vous recauser ci-dessous. Tous deux pétrissaient donc, abaissaient, farcissaient avec componction, alors que la radio crachotait les derniers épisodes de la campagne électorale française.
Rien de palpitant. Sinon ce casse-croûte de luxe organisé par les apparatchiks de l’UMP au Crillon, l’un des palaces les plus chics de Paris. Tarifs himalayens, pour sûr. Cinq ans après un début de règne au Fouquet’s, voilà qui boucle la boucle dorée. Sacré Nico: bling-bling un jour, bling-bling toujours. Du coup, on s’est mis à rigoler doucement sur le plan de travail. M’zelle Sonson nous a alors demandé pour qui on allait voter dimanche. On lui a confié notre indécision, notre valse-hésitation entre la raison et le cœur. Vilain dilemme.
«Mélenchon?», qu’elle a dit un peu plus tard. «C’est rigolo comme nom, j’aime bien.»
Sans transition comme dirait l'autre, gobez donc la recette de nos raviolis aux morilles et ricotta.
Pour trois indécis à table, il faut 100 grammes de ricotta, 25 grammes de morilles (fraîches pour les chanceux oisifs, déshydratées pour les autres), 300 grammes de farine, trois œufs et deux trois petites choses encore.
La farce. Rincez plusieurs fois les morilles. Réhydratez-les éventuellement une heure dans de l’eau.
Faites revenir pépère une échalote hachée dans une casserole avec une bonne noisette de beurre.
Ajoutez les morilles. Salez, poivrez, gingembrez. Mouillez d’une giclée de madère. Laissez mijoter.
Emincez grossièrement les morilles aux ciseaux.
Puis, hors du feu, touillez avec la ricotta. Goûtez. Rectifiez. Il faut que ça gazouille dans la glotte.
La pâte. Dans un saladier, formez un volcan avec la farine. Et dans le cratère du volcan, cassez les œufs. Ajoutez une cuillère à soupe d’huile d’olive et une cuillère à café bien pleine de sel. Liez à la fourchette.
Puis pétrissez de vos blanches menottes jusqu’à obtention d’une boule homogène. Si ça colle, on farine.
Au rouleau, abaissez alors la pâte comme un beau diable. Une fois, deux fois, dix fois, qu’elle se montre aussi fine que le tulle d’un tutu.
Avec un emporte-pièce, découpez ensuite des cercles (une autre école préconise le carré, moins gracieux il est vrai) de 4,72cm (environ) de diamètre. Déposez une noisette de farce au centre de la moitié d’entre eux. Puis coiffez avec le reste des cercles, en collant les parois avec vos mimines préalablement humidifiées.
La conclusion. Cuisez les raviolis 7-8 minutes à eau frémissante. Humectez-les d’une bruine d’huile d’olive et servez avec un bon parmesan râpé. Puis avalez en songeant à la solitude de l’isoloir.
A dimanche soir, mes camarades
Mes soeurs, mes frères, le bonjour
En cette période pascale, il est bon, voire conseillé, de se replonger dedans soi-même. De songer à son âme, à son passif, à son actif, en brossant un bilan impartial de son passage sur terre.
Et là, on se rend compte avec honte, consternation, voire auto-méprisance (création lexicale récente dont on ne se lasse pas) que le blog Top Slurp (le blog qui te taquine le zygomatique et te ravit le pharynx depuis février 2006 – fin de la page publicitaire) n’a jamais cuisiné de... pois chiche.
On vous bénit, oui, oui
Bien le bonjour
A tout soudain, les copains
Gros poutoux
En entrée, comptez trois ou quatre carciofis par bouche à nourrir.
Retirez les feuilles extérieures, moches et coriaces. Tranchez au raz de la queue et coupez la pomme en son milieu, de façon à éliminer toute la partie supérieure des feuilles. Oui, ça fait un gros déchet, comme on dit à Tchernobyl. Coupez enfin ce qui reste en quatre dans le sens de la longueur, en balançant au fur et à mesure dans de l’eau citronnée pour éviter l’oxydation.
Faites cuire les carciofis une dizaine de minutes à la vapeur. Rafraîchissez illico sous l’eau claire. Pelez une ou plusieurs oranges sanguines à vif. Ciselez plein de brins de menthe. Puis disposez le tout dans une très belle assiette, avant de brumiser d’une bonne huile d’olive et d’un filet de citron. Fleur de sel, poivre au moulin. Et slurp, slurp, slurp. Oui, trois fois.
Tiens, une autre fois, on chiquera les chicons.
Ben voilà. C’est avec une larme intérieure et un frelon dans le boxer qu’on te l’annonce.
Ce blog foutraque fête ses… six ans.
Six ans de beuveries philosophiques et de rillettes à la pression, de gags boiteux et de merguez en sauce.
Bon, après ces longues années de rédaction spirituelle, le Dr Slurp n’a plus exactement la même ardeur dessus son clavier et devant sa gazinière. La vinaigrette mollit; le roux grumeaute. Appelons ça l’andropause du culino-blogueur. Mais si tu lui envoies un petit cadeau (par exemple une truffe géante, une caisse de cognac vintage, une dent en or…), il se pourrait qu’il retrouve l’entrain de sa jeunesse. Le démon de midi ne demande qu’à jaillir de sa marmite.
Allez, poutoux et papouilles à tous.
Vous m’êtes sympathiques.
Coucou,
Le Dr Slurp t’a habitué à des recettes drôlement classieuses, avec des produits maniaquement choisis, des cuissons sophistiquées en diable, des accords vicelards, des épices rares, des textures ouf, des présentations stupéfiantes. Des recettes pour adultes aguerris du bulbe, en somme.
Ben aujourd’hui, on va te jouer le grand bond en arrière. Avec un truc bien régressif, qui fait rire les gamins et grimacer les gourmets.
Voilà donc les Vienne farcies aux spags. Hé, hé, hé: ça te la coupe, non? On n’a pas inventé cette cochonnerie. Elle traîne sur le Web depuis quelque temps. Mais on l’a bel et bien réalisée, avec M’Zelle Sonson, qui s’en bidonne encore. Préparation plus longue que prévue, d’ailleurs. Percer des tronçons de saucisses avec des nouilles, ça prend trois plombes.
Mais avec un filet d’huile d’olive, une tombée de parmesan et d’origan, c’est passablement comestible.
Oui, Madame.
Papouilles